La chambre du Tertre
Le rêve cède la main Aux cendres du matin Sur son ventre blanc Un sourd frémissement
La Chambre du Tertre Aux mesures du mal-être Le temps du réveil baigne Dans une clarté sereine
Sur les silences en rançon De nos corps d'éperons Tes bruits signes enchanteurs Etouffent une banale humeur
Derrière le rideau d'usine La rue aux allures intestines Hurle ses peines si éloignées De mes destinations étoilées
Dégrisé, Le chercheur d'or Noie sa pulsion de mort Dans le blond secret D'une Muse si bien présentée
Fille adorée tant de vœux Tissent dans tes cheveux L'échelle le fertile sillage d'une paix pour tout rivage
B.DUGACEK
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