Faut- il que
la bête en son sein replié
soit à ce point redouté
que son sort mille fois envié
soit à nouveau redouté
faut -il
que la carcasse fracassé
gémisse "o" vacuité
qu'un dos docilement courbé
hérisse le chien révolté
Faut- il
de la nuit sans fin visitée
éclabousser l'invitée
des tournesols détournés
déjouer l'apnée des virées
faut il
du masque buriner les traits
de toi à moi être aimée
perdre pied oublier l'ourlet
au sandix masquer des pensées
Faut il
fuir, dans les genets s'égarer
braver l'argile dépravée
aboyer dans la plaine mentholée
braver le malt des décolletés
Faut il
à jamais prêcher l'éternité
pour un matin de félicité
ferler le carré du passé
tout abandonner remiser
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